Origins & Developments
Around 2000 BC, the pin-tumbler lock was used in ancient Egypt. The “Egyptian lock” has become a generic term like “Chubb lock” or “Yale lock” and the generalizations of some archaeologists have made it difficult to estimate their origins. This design of primitive locks has been found in North Africa, Greece, India, Iraq, Israel and Syria but with different configurations and improvements [1].
Vers 2000 ans avant JC, la serrure à cheville était utilisée dans l’Égypte ancienne. La “Serrure égyptienne” était devenu un terme générique comme la “serrure Chubb” ou la “serrure Yale” et les généralités de certains archéologues ont rendu difficile l’estimation de leurs origines. Cette conception de serrures primitives a été retrouvée en Afrique du Nord, en Grèce, en Inde, en Irak, en Israël et en Syrie mais avec différentes configurations et améliorations [1].
The main evidence that makes this lock an Egyptian invention is the description of the mechanism in the journal of Dominique Vivant Denon, a French artist and diplomat who participated in the Napoleonic expeditions between 1798 and 1801 [2]. But after some research, this kind of keys appears as early as 1420 in a Giovanni De Fontana ‘s notebook. He was a 15th century Italian engineer who traveled around the world and testified to all the inventions observed during these trips [3]. These locks was made in wood and after in bronze by casting technique, that’s why we found only vestiges and some reconstructed locks are presented in museums [4].
La principale preuve qui fait de cette serrure une invention égyptienne, est la description du mécanisme dans le journal de Dominique Vivant Denon, un artiste et diplomate Français qui participa aux expéditions Napoléoniennes entre 1798 et 1801 [2]. Mais après quelques recherches, ce genre de clef était en usage dès 1420 en Égypte selon les carnet de Giovanni De Fontana. C’était un ingénieur Italien du 15ème siècle qui parcourra le monde et témoignera de toutes les inventions observées au cours de ces nombreux voyages [3]. Ces serrures étaient fabriquées en bois et ensuite en bronze par moulage, c’est pour cela que l’on a retrouvé que des vestiges et que seul des serrures reconstituées sont présentées dans les musées [4].
The principle is very simple. A bolt is blocked by wooden pins. When the correct key is inserted, its teeth raise the pins and the bolt can slide freely. The teeth’s lenght is equal to the thickness of the bolt. When the bolt is lock, all pins fall by gravity in the holes made in the bolt and block it again. To access the mechanism from the outside, we had to make a opening through the door in order to pass the arm through it and open the door.
Le fonctionnement est très simple. Le pêne est bloqué par des chevilles de bois. Quand la bonne clef est insérée, les dents de celle-ci soulèvent les chevilles et libère le pêne. La longueur des dents de la clef est égale à l’épaisseur du pêne. Quand le pêne est poussé pour le fermer, toutes les chevilles tombent par gravité dans les trous pratiqués dans l’épaisseur du pêne et le bloque à nouveau. Pour accéder au mécanisme de l’extérieur, on devait pratiquer une ouverture dans la porte afin de passer un bras et ouvrir la porte.
In Ancient Greece, locksmiths will design several improvements in the way of moving the bolt by a tool which will later be called a “key”. This kind of mechanism will be called “Homeric lock” by archaeologists because it is described in the Homer’s Odessey dated from the end of the 8th century BCE.
Greeks use the pin tumbler’s technology and called it the “laconian lock” because it was very common in this region. Greek locks don’t use any springs like the Egyptian’s design from which they were inspired. The lock is made generally in wood and its key forged in bronze or iron. The Laconian key is recognizable by these particular forms limited by the forging techniques used at that time. It is generally composed of 2 to 4 prongs, of varying lengths and configurations.
En Grèce Antique, les serruriers inventeront de nombreuses améliorations sur la façon de déplacer le pêne au moyen d’un outil que l’on nommera plus tard une “clef”. Ce genre de technologie sera nommée “serrure Homérique” par les archéologues car il est décrit de façon très précise dans l’Odyssée d’Homère daté de la fin du 8ème siècle avant JC.
Les Grecs utilisaient la technologie des serrures à chevilles et l’appelaient la “serrure Laconienne” car elle était très courante dans cette région. La serrure grecque ne comportait aucun ressort comme la technologie égyptienne dont ils se sont fortement inspirés. Elle était généralement fabriquée en bois et sa clef forgée d’une seule pièce en bronze ou en fer. La clef Laconienne est reconnaissable par ces formes particulières limitées par les technique de forge utilisées à cette époque. Elle est généralement composée de 2 à 4 dents, de longueurs et de configurations variables.
The Greeks mastered some advanced blacksmithing techniques like the Celts [7] and will improved upon the Egyptian’s old model by passing the key through a small opening that would later be called the “keyhole”. But the sliding of the bolt isn’t operated with the key, its opening and closing is transmitted by ropes or another tool shaped like hook as do temple keys.
Les Grecs maîtrisaient les techniques avancées de la forge comme les Celts et amélioreront l’ancien modèle Égyptien en passant la clef à travers la porte par une petite ouverture que l’on appellera plus tard le “trou de serrure”. Mais le déplacement du pêne ne se fait pas encore avec la clef, son ouverture et sa fermeture est transmise par une corde ou par un autre outil en forme de crochet comme le font les clefs de temple.
Between the 1st and 2nd century BC, Romans will improve the “Egyptian lock”. The invention of the spring will allow this type of lock to be used both vertically and horizontally mounted on trunks, boxes or doors. The cylindrical wooden pin-tumbler, called “balanos” by the greeks, will give a way to more complex geometric shapes thanks to the excellence of the metalwork of the Romans locksmiths.
Entre le 1er et 2ème siècle avant JC, les Romains amélioreront la “serrure égyptienne”. L’invention du ressort permettra d’utiliser ce genre de serrures aussi bien verticalement que horizontalement montées sur des malles, des coffres ou encore les portes. Les chevilles cylindriques, appelées “balanos” par les Grecs, feront place à des formes géométriques plus complexes grâce à l’excellence du travail du métal des serruriers Romains.
Cocolitos
[1] “On the development and distribution of primitive locks and keys”, Lieut-General. Pitt-Rivers, Chatto and Windus, Piccadilly, 1883
[2] “Voyage dans la basse et la haute Egypte, pendant les campagnes du Général Bonaparte”, Dominique Vivant Denon, Didot, Paris, 1802.
[3] “Bellicorum instrumentorum liber”, Giovanni De Fontana, 1420.
[4] “Der keltishe schlüssel und der schlüssel der Peneloppe, ein beitrag zur geschichte des antiken verschlusses”, Heinrich Jacobi, Homburg, Vor Der Höhe, 1930.
[5] “Parmenides Lehrgedicht”, Hermann Diels, Berlin, 1897.
[6] “Das Romerkastell Saalburg”, Louis Jacobi, Homburg, Vor Der Höhe, 1897.
[7] “La serrure laconienne, essai de reconstitution de l’agencement des différentes serrures laconiennes en usage à Vertillum (Côte-d’Or) d’après les clefs, les garnitures d’entrée et quelques autres débris recueillis dans cette localité”, Charles Courtois, Bernigaud et Privat, Dijon, 1925.